Chronique de Famille

By: Philippe Mascaro
  • Summary

  • Écoutez l'histoire de votre famille en podcast. La vie de vos ancêtres mêlée à la petite et la grande histoire ! L’avantage irremplaçable du podcast pour s’approprier le passé familial ! Choisissez vous-même la trame de l’histoire qui sera racontée Offrez-vous aussi le Podcast « Ma maison a une âme » ! Suivez l’histoire de vos propres ancêtres, de génération en génération, dans un programme audio personnalisé accompagné d’un véritable livre imprimé.  Un programme audio unique et personnalisé au meilleur rapport qualité-prix. Chronique de Famille vous propose de valoriser vos recherches et de les transmettre à vos proches en leur donnant de la vie et en les rendant attractives.
    Philippe Mascaro
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Episodes
  • L’histoire d’un château de famille en Anjou
    Feb 24 2022

    Le château du Breil, à La Salle de Vihiers, en Anjou, est cité pour la première fois dans un texte en 1410. En 1539, il est le siège d’une seigneurie. 

    C’est en 1718 que le Breil devient véritablement une résidence permanente pour abriter la retraite paisible de deux veuves de magistrats angevins, les frères Prégent. Cette famille va posséder le Breil près d’un siècle, sans toutefois y résider d’une façon régulière, occupés ailleurs par leurs charges à la Cour des comptes de Bretagne.

    En 1811, le Breil devient la résidence permanente d’un homme jeune de 24 ans, Désiré Gontard de Launay, fils d’un petit seigneur voisin de Neuvy-en-Mauges, ancien avocat, apparenté à plusieurs familles ayant donné des maires à Angers.

    Désiré et sa femme s’installent dans leur nouvelle demeure et leurs huit enfants y naissent successivement. En 1809, il est nommé maire de la commune de La Salle de Vihiers. Il restera en fonction jusqu’en 1852.

    En 1858, le Breil est vendu par un échange de terres à une illustre famille d’Anjou, les Terves, une ancienne famille féodale connue depuis 1135. Pendant que son fils Roger répond à l’appel du pape Pie XII pour défendre ses Etats contre les menées de Garibaldi, Victor de Terves décide de transformer l’austère petit château de campagne en une spacieuse demeure, à l’élégante façade, dans un style néo-renaissance, propre aux visions “réactionnaires” de la noblesse du temps.

     En 1888, il vend sa propriété au comte François de Maillé de la Tourlandry qui appartient à une des plus illustres et anciennes familles de l’Anjou.

    Le nouveau propriétaire du Breil a 35 ans. Outre le château, la propriété comprend neuf métairies, s’étendant sur 352 hectares. En 1895, François succède à Roger de Terves à la mairie du village.

    Philippe Mascaro conte la vie d’une famille vouée au bien public qui connaît son lot de peines et de drames, notamment au cours de la période 1914-1918. François de Maillé de la Tourlandry quitte ses fonctions de maire en 1930 et le château est vendu à un pharmacien de Cholet en 1939. Il était l’un des « derniers seigneurs ».

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    19 mins
  • Le destin de la petite cigarière de Séville !
    Feb 22 2022

    Le destin de la petite cigarière de Séville

    L’histoire de Carmen est un raccourci saisissant des tribulations de la misère et de la quête du bonheur. Son grand-père a quitté le Piémont italien pour un sort meilleur en Espagne. Dès l’âge de 13 ans, elle est l’une des 6000 ouvrières à confectionner des cigares dans la Manufacture royale de tabac de Séville.

    En 1882, elle épouse Manuel qui travaille à la fonderie de l’Arsenal de Séville à la fabrication de munitions et d’obus de canons.

    En 1891, poussés par l’espoir d’une vie meilleure, le couple embarque sur un bateau à vapeur avec leurs enfants pour descendre le Guadalquivir jusqu’au port de Cadix qui s’ouvre sur l’Océan Atlantique. De là, un autre bateau leur permet de gagne le port de Mahon, capitale de l’île de Minorque. Manuel a trouvé un emploi à la forteresse de la Mola, un monument considérable, entouré de hautes murailles avec des batteries de canons, construit pour se protéger contre d’éventuelles agressions de la marine anglaise.

    Philippe Mascaro raconte la vie dure de la famille dans ce complexe militaire coupé du monde, défendu par des colonies de batteries jusque’à leur départ pour l’Algérie, encore en quête de jours meilleurs. Manuel y décède encore jeune et c’est un nouveau départ pour le Maroc où les enfants trouvent à s’employer dans une exploitation viticole.

    Quel destin pour l’ancienne cigarière de Séville, confinée dix ans dans une forteresse de Minorque, avant de tout recommencer en Algérie et de terminer sa vie au Maroc, après une vie d’épreuves marquée par la disparition de plusieurs enfants.

    Ses descendants vivent tous aujourd’hui en France où le grand périple familial a trouvé son terme.

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    16 mins
  • Une dynastie dans les Forges de Franche-Comté
    Feb 20 2022

    La quête généalogique va ici de pair avec l’histoire de la métallurgie à partir de la création des premières forges et hauts fourneaux en Franche-Comté, dès le 17ème siècle.

    Au sud de Montbéliard, à quelques kilomètres de la frontière suisse, une boucle du Doubs traverse L’Isle sur le Doubs, Audincourt, Bourguignon et Pont-de-Roide et scelle ainsi le destin de chacun de ces villages, voués dorénavant à la fabrication du fer forgé puis au développement de la métallurgie et de la sidérurgie.

    En 1684, le seigneur de Neufchâtel obtient des lettres patentes pour construire sur ses terres une forge et un fourneau. C’est la naissance des forges de Bourguignon. En 1728, on y installe un martinet. Ne pensez pas au vilain instrument d’un quelconque père fouettard. C’est en fait un lourd marteau à bascule qui vient tomber sur une enclume, après avoir été soulevé par les cames d’un arbre horizontal entraîné par un moulin à eau.

    Philippe Mascaro suit le destin d’une famille d’ouvriers parmi des centaines d’autres : les Gaufroy. Ils vont être avalés génération après génération dans l’antre des fourneaux, des chaufferies, des affineries et des martinets pour produire de la fonte. Mais les Gaufroy sont travailleurs et entreprenants et leur élévation sociale ne cessera pas, de journalier à ouvrier qualifié jusqu’à la direction d’une usine Japy à la fin du 19ème siècle.

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    13 mins

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