Le 26 juin 2020, Bruno et Plex avaient eu l’occasion d’enregistrer l’émission « Voyage Immobile » dans le salon de Pierre Rabhi en Ardèche.

De nombreux thèmes ont été abordés lors de cette rencontre qui a duré
près de trois heures. Il était donc impossible tout diffuser dans
l'émission diffusée sur la webradio Allô la Planète et disponible ICI

Suite au dècés, le 4 décembre 2021, du paysan humaniste, Allô La Planète a voulu mettre à disposition des ses auditeurs, l’intégralité de cet entretien sous la forme de deux podcasts. Voici donc le premier.

Dans ce podcast Supplément 2, Pierre Rabhi explique notamment, son parcours de Musulman à Chrétien. Le fait d’avoir une spiritualité en dérangeait plus d’un. Pourtant il ne se revendiquait d’aucune chapelle. Si nous devions définir son courant, nous le placerions entre l’animisme amérindien et Christien, dans la voix Christique.

Dans ce podcast, Pierre Rabhi s’insurge également contre l’imposture de l’incarcération humaine. La naissance de la contestation s’impose à lui.

Pierre Rabhi était empathique. Il souffrait de notre autodestruction. Mais il souffrait davantage pour la cause animale qu’à l’idée de sa propre mort.

Il n’acceptait pas que l’écologie soit subsidiaire aux yeux des puissants de ce monde alors qu’elle est, pour lui, le principe fondamental qui permet à notre espèce de pouvoir exister. Il était sensible aux mystères de la vie comme la glossologie.

Il rappelle ici aussi, son parcours pour les présidentielles de 2002. L’appel à l’insurrection des consciences. Il voulait instaurer le débat public. Il pensait que les politiques étaient dépassés parce que l’organisation mondiale a changé. Il ne préparait jamais ses interventions, pourtant les gens l’appréciaient car il était doté d’un charisme indéniable et savait faire passer des idées.

Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Le 26 juin 2020, Bruno et Plex avaient eu l’occasion d’enregistrer l’émission « Voyage Immobile » dans le salon de Pierre Rabhi en Ardèche.

De nombreux thèmes ont été abordés lors de cette rencontre qui a duré près de trois heures. Il était donc impossible tout diffuser dans l'émission diffusée sur la webradio Allô la Planète et disponible ICI

Suite au dècés, le 4 décembre 2021, du paysan humaniste, Allô La Planète a voulu mettre à disposition des ses auditeurs, l’intégralité de cet entretien sous la forme de deux podcasts. Voici donc le premier.

Depuis la disparition de Pierrer Babhi, la France s’embrase et se divise en deux. Ironie du sort pour quelqu’un qui était porteur de messages d’amour !
Même si il a été décrié sur sa vision traditionnaliste, voire réac sur certains sujets, ne jetons tout de même pas le bébé avec l’eau du bain ! Pierre Rabhi était surtout un homme qui prônait une vision d’une société de bon sens. Le retour à des valeurs vraies et authentiques.

Son message de la sobriété heureuse qu’il voulait simple a été occulté par les polémiques de ces dernières années.

Dans ce podcast "Pierre Rabhi, supplément 1", plusieurs thématiques sont abordées : la surconsommation, l’essentiel face au superflu, l’évolution du genre humain…

Originaire d’Afrique, il était très sensible à la faim dans le monde. Il était désespéré que 20% de la population planétaire consomme 80% des ressources. Pierre Rabhi disait que nous ne savions pas partager et que la famine était due à cela. Il était touché par le sort des peuples d’Amériques et avait la propension d’entrer au cœur de la personne, une empathie avec son environnement accrue.

Nous avons aussi évoqué l’excès de la finance, sa présence au Burkina Faso et l’assassina de Thomas Sankara.

Pierre Rabhi fait ici une mise en garde : « Changer ou disparaître ! » car, disait-il, notre espèce travaille à sa propre extinction…

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Haiti est au bord de l’implosion. Confronté à une vague inédites de manifestations, le président Jovenel Moïse répond par le mépris et la répression. Depuis 2018 les Haïtiens dénoncent la corruption, l’insécurité et la pauvreté, mais depuis un mois, le mouvement de protestation s’est accentué, l'insécurité aussi. Le pouvoir, accusé d’illégitimité et de dérive dictatoriale est également soupçonné de soutenir des gangs surarmés qui sèment la terreur en kidnappant régulièrement des Haïtiens, quelque soit leur âge, leur fonction, leur niveau socio-économique.

On s’interroge sur la situation aujourd’hui, mais aussi sur pourquoi le pays ne s’est pas relevé du terrible tremblement de terre de 2010 malgré les millions de dollars qui ont afflué vers ce pays, l’un des plus pauvres du monde.

Au micro :

- Jean Mathiot, directeur du Centre d’Art à Port au Prince, après avoir été directeur de l’Institut Français d’Haïti. Arrivé sur l’île il y a 7 ans, marié à une haïtienne, ils ont décidé à contre-coeur de quitter Haïti à cause de la détérioration de la situation.

- Joseph Michel, agronome, qui se rend régulièrement en Haïti depuis 2011 pour accompagner de jeunes haïtiens à reprendre ou créer des exploitations agricoles à l’Ouest du pays, non loin de la frontière avec la République Dominicaine.

- Loïc et Carole, un couple de bretons qui a adopté 3 enfants en Haiti. Ce pays francophone qu’ils affectionnent, ils l’ont découvert en 2002, et y sont depuis retournés régulièrement. Leurs différents voyages racontent l’instabilité de ces vingt dernières années.

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