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  • « Les femmes d’Auschwitz-Birkenau » de Chochana Boukhobza
    Jan 22 2025

    La chronique Psy de Nathalie Zajde

    « Les femmes d'Auschwitz-Birkenau » de Chochana Boukhobza, aux editions Flammarion, prix Odette et Léon Chertok

    À propos du livre : « Les femmes d'Auschwitz-Birkenau » paru aux éditions Flammarion

    Écrivaine et réalisatrice de documentaires sur la Shoah, Chochana Boukhobza a enquêté durant sept ans sur la déportation des femmes à Auschwitz-Birkenau, créé en mars 1942.

    Longtemps, leur internement dans ce camp s'est confondu avec celui, tout aussi tragique, des hommes.

    S'appuyant sur les témoignages des survivantes et à partir des minutes des procès des SS de l'après-guerre, l'auteure reconstitue l'organisation spécifique de Birkenau et redonne vie, dans un récit choral, aux prisonnières venues de toute l'Europe occupée.

    Pour l'essentiel juives, elles sont aussi catholiques, protestantes, agnostiques ou encore tziganes ; certaines d'entre elles ont été arrêtées pour des faits de Résistance, mais la plupart ne savaient pas ce qui les attendait.

    Toutes celles qui ont échappé à l'extermination seront soumises à un travail forcé implacable... Passé la sidération, des réactions se font jour contre le système carcéral, bureaucratique et criminel qui les écrase. Comme ces secrétaires, par exemple, qui tentèrent de sauver des femmes du gazage ou ces doctoresses qui refusèrent de participer aux expérimentations des médecins SS.

    Et si un four crématoire a explosé le 7 octobre 1944, ce fut aussi grâce à elles...

    Dans l'adversité, les femmes d'Auschwitz furent sans défense, mais elles se montrèrent courageuses, audacieuses, héroïques.

    Ce récit dédié à leur mémoire est un hymne à la solidarité et à la liberté, qui s'exprimèrent envers et contre tout.

    Biographie de l'auteur Chochana Boukhobza est écrivaine et réalisatrice de nombreux documentaires sur la Shoah, au coeur de ses recherches. Sept années de recherches lui ont été nécessaires pour cette enquête inédite sur le camp des femmes, menée dans les grands centres d'archives de la Shoah, et à partir des procès des nazis, de centaines de témoignages des survivantes dans le monde (Israël, France, États-Unis, Australie), ainsi que leurs récits.
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  • Faut-il écouter ou rejeter les voix
    Jan 8 2025

    La chronique Psy de Nathalie Zajde

    « Tout le bruit du Guéliz » de Ruben Barrouk chez Albin Michel. À propos du livre : « Tout le bruit du Guéliz » de Ruben Barrouk paru aux éditions Albin Michel

    Palmarès Les 100 livres de l'année 2024 - Lire Magazine

    Première sélection - Prix Goncourt 2024

    Première sélection - Prix Goncourt des Lycéens 2024

    Prix du premier roman du festival des écrivains chez Gonzague Saint Bris

    " Il est rare de lire un premier roman de cette eau-là. Un petit miracle." Lire-Magazine Littéraire

    " Un premier roman aussi gracieux que poignant." La Tribune Dimanche

    " Ce premier roman [...] est un petit chef d'oeuvre de poésie et de transmission." Pélerin

    « Le bruit condamne l'Homme à l'oubli. Mais parfois il arrive qu'il le sauve de l'oubli. Il ne tient qu'à nous de l'entendre. »

    Dans le quartier du Guéliz à Marrakech, un mystérieux bruit hante et tourmente, nuit et jour, une vieille dame. Inquiets, sa fille et son petit-fils quittent Paris pour mener l'enquête. Sur place, ils guettent, épient, espèrent, mais aucun bruit ne se fait entendre...

    Tout le bruit du Guéliz ne nous livre pas une mais mille histoires : celles des exodes, des traditions, des liens qui se font et se défont, des origines perdues.

    À la violence et au vacarme assourdissant de notre époque, ce premier roman aux allures de conte, à la fois tendre, drôle et bouleversant, oppose un bruit. Le bruit du Guéliz. Celui d'un temps révolu, où l'on vivait ensemble.

    Sélection Prix Stanislas du premier roman

    Première sélection du Prix Jean René Huguenin

    Première sélection du Prix Cabourg du roman

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  • Réaction au stress extrême
    Dec 11 2024

    La chronique Psy de Nathalie Zajde

    À propos du livre : « Le convoi » paru aux éditions Flammarion

    "Il aura fallu quinze ans de cheminement incertain, une enquête menée aux confins de mémoires étiolées, pour retrouver une image sur laquelle j'espérais figurer, puis pour chercher mes compagnons de fuite. Quinze ans pour m'autoriser enfin à écrire cette histoire.

    La mienne et à travers elle, car il s'agit bien de me réinscrire dans un collectif, la nôtre, l'histoire des enfants des convois." Le 18 juin 1994, quelques semaines avant la fin du génocide des Tutsi au Rwanda, Beata Umubyeyi Mairesse, alors adolescente, a eu la vie sauve grâce à un convoi humanitaire suisse.

    Treize ans après les faits, elle entre en contact avec l'équipe de la BBC qui a filmé et photographié ce convoi.

    Commence alors une enquête acharnée (entre le Rwanda, le Royaume-Uni, la Suisse, la France, l'Italie et l'Afrique du Sud) pour recomposer les événements auprès des témoins encore vivants : rescapés, humanitaires, journalistes.

    Le génocide des Tutsi, comme d'autres faits historiques africains, a été principalement raconté au monde à travers des images et des interprétations occidentales, faisant parfois des victimes les figurants de leur propre histoire.

    Nourri de réflexions sur l'acte de témoigner et la valeur des traces, entre recherche d'archives et écriture de soi.

    Le convoi est un livre sobre et bouleversant : il offre une contribution essentielle à la réappropriation et à la transmission de cette mémoire collective.

    Biographie de l'auteur Beata Umubyeyi Mairesse est née à Butare, au Rwanda, en 1979. Elle arrive en France en 1994 après avoir survécu au génocide des Tutsi. Son premier roman Tous tes enfants dispersés a reçu le Prix des Cinq continents de la Francophonie et Consolée, son deuxième roman, le Prix Kourouma 2023 ; les deux, publiés chez Autrement, ont été largement salués par la presse et les libraires. Consolée paraît chez J'ai lu en janvier 2024.
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  • Exposition Dibouk au Musée d’Art et d’Histoire du Judaïsme
    Nov 13 2024
    La chronique Psy de Nathalie Zajde
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  • Le sentiment de culpabilité des survivants
    Sep 25 2024

    La chronique Psy de Nathalie Zajde

    Le sentiment de culpabilité des survivants d'après le livre "Migraine - une histoire de culpabilité" de Tamàs Gyurkovics aux éditions Viviane Hamy.

    À propos du livre : « Migraine - une histoire de culpabilité » paru aux éditions Viviane Hamy

    Que tu aies été au service de la mort na pas d'excuse, seulement une explication, mais parfois les circonstances atténuantes ne diffèrent guère des aggravantes. Avoue que tu attendais secrètement ce jour. Maintenant, tu trouveras peut-être la paix.

    Le châtiment vaut toujours mieux que de vivre pendant des années en tant qu'accusé. Survivant des camps de la mort, Ernó Spielmann travaille au Cameri, l'un des plus grands théâtres de Tel Aviv, et est apprécié par ses collègues. Il souffre souvent de migraines, qu'il n'arrive pas à faire passer. À l'image de l'Autriche-Hongrie, sa patrie d'enfance disparue corps et biens, il voudrait voir son passé se dissoudre, aussi n'en souffle-t-il jamais mot.

    Jusqu'au soir où, lors d'une réunion entre voisins, un incident pousse Nitza, sa femme, à exiger qu'Erno lui raconte son expérience des camps. Tandis que l'Etat d'Israël fait face aux grandes heures de son histoire - de l'affaire Kasztner au procès Eichmann en passant par la guerre des Six jours - et que la Hongrie d'après-guerre s'écrit, Erne ; affronte sa culpabilité d'avoir survécu - dilemme existentiel plus absurde encore quand certains voient en lui un héros. Inspiré de la vie de Zvi Spiegel, Migraine est le roman d'un homme malmené par les rouages de l'histoire, à la recherche de sa juste condition humaine.

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  • Les survivants de la Shoah et ceux du 7 octobre
    Sep 11 2024
    La chronique Psy de Nathalie Zajde
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  • Comment faire son deuil ?
    Aug 28 2024
    La chronique Psy de Nathalie Zajde
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  • Comment transmettre une identité ?
    May 22 2024

    La chronique Psy de Nathalie Zajde

    À propos du livre : « Le jour où j'ai appris que j'étais juif » de Jean-François Derec paru aux éditions Denoël

    "Lorsque à Grenoble, vers dix ans, ma petite copine me dit : "Je te montre mes seins si tu m'avoues que tu es juif", le ciel me tombe sur la tête.

    Comment pouvait-elle savoir une chose pareille alors que je l'ignorais moi-même ?

    Ça voulait dire que tout le quartier était au courant. Sauf moi. Juif, je savais ce que ça voulait dire par mon copain de lycée, Gégé, grand spécialiste de la question, puisque fils de garagiste : des gens bizarres, qui parlaient entre eux une langue incompréhensible, avaient des noms imprononçables pour des langues grenobloises.

    Et surtout obsédés par l'argent. Des gens pas très fréquentables, donc. Et ces gens, qui venaient d'on ne sait où, j'en étais ! Il fallait donc renouer les fils, savoir d'où l'on vient."

    Alliant drôlerie et gravité, Le jour où j'ai appris que j'étais juif est un récit alerte et inattendu sur la découverte tardive des origines. Comédien, humoriste, écrivain, chroniqueur de radio et de télévision, Jean-François Derec signe ici son troisième livre.

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