Au cœur de la complexité et de la folie que peut atteindre l’être humain, se cachent des tueurs de l’ombre qui recherche le plaisir et l’excitation à travers le meurtre, le viol et la violence. Qualifiés de « tueurs en série » dans la nomenclature courante de la criminologie, ils suivent un mode opératoire qui leur est propre et qui assouvit leurs pulsions sexuelles et meurtrière, à défaut de trouver l’émancipation dans les expériences de la vie quotidienne. Aujourd’hui, notre regard se tourne vers Joseph DeAngelo, surnommé le « tueur du Golden State », et vers Dennis Rader, également surnommé le « tuer BTK », tous deux ayant sévi à travers les années ‘70 à ’90. Ponctués de périodes d’accalmie dans leur comportement criminel, ils ont d’abord réussi à passer sous le radar des autorités pendant plusieurs décennies, jusqu’à ce que la science et la perspicacité des enquêteurs résolvent ces « cold cases » horribles.

Dans cette deuxième partie sur la nature du Bien et du Mal, l’exploration de ces concepts se dirigent vers l’Histoire et la philosophie des comportements humains vis-à-vis l’applications de ceux-ci dans le décorum existentiel. C’est à travers cette dualité aux apparences totalitaires et absolues que le questionnement prend naissance dans l’esprit de l’humanité, où les premiers philosophes de la Grèce antique se sont exprimés sur la causalité de nos actions et de nos réflexions, bonnes ou mauvaises. Aujourd’hui encore, les grands penseurs contemporains continuent de spéculer sur les fondements mêmes qui caractérisent la psyché humaine, dans ses instincts les plus bas et dans la noblesse de ses gestes salvateurs, où l’ultime question se pose : L’humain est-il un être fondamentalement bon, malgré un mal qui se dissimule en chacun de nous?

Au-delà de son fonctionnement psycho-cognitif élaboré, où plusieurs mécanismes de défense et de régulation interviennent dans l’expression son comportement, l’humain possède un libre-arbitre qui justifie les notions de bien et de mal qui le définissent. Sommes-nous foncièrement bon dans nos actions de tous les jours, malgré une part de cet affect qui se traduit sous la forme d’un mal envers soi et vis-à-vis les autres membres de notre société? Cette dualité dans le comportement humain a donné naissance, au cours du 20ième siècle, à de multiples expériences sur le fonctionnement à la base du comportement humain.