Une fois n’est pas coutume, cette année le Festival de Cannes déroule son tapis rouge à partir du 6 juillet. Autre particularité de ce millésime 2021, c’est la première fois que le visage du président du jury, Spike Lee en l'occurrence, apparaît sur l'affiche officielle de l'événement. Bon, en même temps, utiliser la bobine d’un réalisateur, c’est assez logique, non? Dans ses films, sur les plateaux de télé, dans les tribunes d’un stade ou sous le soleil de la Croisette, le réalisateur de Malcolm X se montre toujours avec un couvre-chef sur la tête, bien souvent il s’agit d’une casquette à l’effigie d’une des franchises sportives de sa ville de New York. Spike Lee étant du genre à n’en faire qu’à sa tête, Iconique s’intéresse au chapeau de l’un des réalisateurs américains les plus décoiffants.

En 1980, Björn Borg remporte pour la 5e fois consécutive le tournoi de Wimbledon. Le Suèdois est le maître du jardin anglais. Mais que se passe-t-il dans la tête de Iceborg ? Le seul à le savoir est dans doute son fidèle bandeau rayé (avec probablement Richie Tenenbaum). A l'occasion de la quinzaine londonienne, Iconique, monte au filet et s’intéresse à l'accessoire capillaire le plus célèbre du tennis. 

“L’homme qui ne rit jamais” était un virtuose du gadin, un artiste de la cabriole, un génie de la gamelle qui a élevé la chute au rang de chef d'oeuvre. On a rarement vu quelqu’un monter aussi haut en tombant aussi bas. Devant la caméra, Buster Keaton a beau se casser la figure, il n’oublie jamais de porter le chapeau. Ce chapeau dit Pork pie, qu’il maintient en équilibre quand tout s’effondre, est devenu sa marque fabrique. D'ailleurs, Buster Keaton fabriquait lui même son fidèle accessoire. Pour fêter la réouverture des salles obscures, aujourd’hui, "Iconique" s’intéresse au couvre-chef qui a le plus souffert de toute l'histoire du cinéma. Action!