« Je suis papa, entrepreneur et atteint de Parkinson. Tout change sauf une chose : l'amour pour mes enfants »

Ces mots sont de Louis-Pierre Martin que j'accueille à mon micro dans cet épisode de mon podcast.

Il est papa de cinq enfants (11, 9, 8, 6 et 4 ans).

Sur le plan professionnel, Louis-Pierre a créé un logiciel qui automatise l'administratif des clubs de sport et des piscines.

Il s’est senti devenir père lorsque quelques jours après sa naissance, sa fille aînée a tourné la tête vers lui et l’a regardé.

Son épouse et lui travaillent ensemble, ils ont tous les deux quitté le salariat pour devenir entrepreneurs afin de construire une dynamique familiale permettant de créer du lien avec leurs enfants et d’être épanouis professionnellement.

Pour lui, la clé pour trouver un équilibre juste, booster son énergie : se reconnecter à soi ; prendre le temps d’identifier ce qui est important pour soi en tant qu’homme, parent, ainsi que les valeurs que l’on veut transmettre à ses enfants.

Depuis 2 ans, son épouse et lui s’autorisent à trouver du temps pour des activités régulières permettant de se retrouver.

Cela leur permet aussi d’apporter une belle énergie à leurs enfants et d’entretenir des relations de qualité avec eux. C’est du win- win.

Il y a 5 ans, Louis-Pierre a reçu le diagnostic de la maladie de Parkinson. Il avait 33 ans.

Cela a été un choc. Il lui a fallu apprendre à accepter sa nouvelle réalité.

Sa dernière fille est née un an après ce diagnostic, un immense bonheur.

Sa maladie engendre des raideurs, des tremblements qui affectent son quotidien, mais il reste un papa impliqué qui prépare les repas, s’occupe des enfants et de leurs activités.

Dans la société, la maladie, le handicap restent des sujets tabous, qu’on a du mal à penser en lien avec la parentalité. Les gens s’imposent une sorte de honte, de discrétion autour de ces sujets.

C’est donc très important pour lui de parler de sa maladie.

En parler, avoir foi en l’humanité aident à dépasser ses propres barrières, ses craintes par rapport à l’évolution de la maladie.

Aux yeux de son épouse et des enfants, la maladie n’a rien changé.

📍 Ses messages à un jeune papa :

- Il n’y a pas de mode d’emploi tout fait, un parent grandit à côté de ses enfants.

C’est essentiel de se sentir bien dans son rôle de papa, sans se juger.

Par exemple, c’est Ok si on ne se sent pas à l’aise avec des enfants en bas âge et qu’on se sent plus légitime lorsqu’ils sont plus grands (cela arrive aussi à des mamans).

- Trouver du temps pour soi, pour se ressourcer, se reconnecter à l’essentiel.

- C’est capital d’incarner les valeurs qu’on veut transmettre car un enfant apprend par l’observation, l’exemplarité.

- Être attentif aux besoins de la maman, ce n’est pas toujours facile pour les mamans de prendre du temps pour elles.

La parentalité rime très bien avec handicap.

Sa maladie a affecté sa conscience de soi mais son amour pour ses enfants continue de grandir.

Louis-Pierre reste un papa heureux et impliqué.

Il est également toujours entrepreneur.

Je vous invite à écouter Louis-Pierre.

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« La famille est une entreprise qui a deux actionnaires principaux. L’actif de l’entreprise est l’amour qu’on en tire. Le passif représente toutes les obligations familiales qui en découlent. Les actionnaires doivent assumer de manière équilibrée les bénéfices vs obligations. »

Ces mots sont de Ludovic Wendel que j'accueille à mon micro dans cet épisode de mon podcast.

Il est papa d’un garçon de 8 ans et demi et d’une fille de 19 mois.

Sur le plan professionnel, Ludovic est intérim manager freelance et électricien autodidacte passionné.

A la maternité, Ludovic a eu le coup de foudre pour son fils lorsqu’il l’a tenu dans ses bras. Un rêve nourri depuis l’adolescence se réalisait enfin.

Pour son premier né, il a surtout pris sa place de père lorsque son épouse a repris le travail : celle-ci commençant très tôt sa journée, c’est lui qui se chargeait de préparer leur fils le matin et de le déposer à la crèche.

Son épouse rentrant plus tôt le soir, prenait le relais.

Le congé paternité est d’une durée de 10 jours en Belgique. Ludovic les a pris pour les 2 naissances.

Il est devenu entrepreneur au moment de la naissance de sa fille.

En tant qu’entrepreneur, il a une organisation plus flexible que son épouse qui est salariée.

Ils ont la grande chance d’avoir 2 grand-mères qui s’occupent aussi des enfants. Il tient à profiter de cette occasion pour les remercier de leur présence.

Ludovic souhaite que ses enfants soient heureux, résilients et qu’ils puissent plus tard faire ce qu’il leur plait, aussi bien dans leur vie professionnelle que dans leur vie privée.

Son épouse est une héroïne : Lui qui est plutôt mono tâche, il admire la capacité de son épouse à planifier, organiser, accomplir différentes tâches dans une journée.

Bien sûr, le point de vigilance avec le multi tasking est d’éviter la surcharge mentale.

En tant que parent, c’est crucial d’être capable de questionner régulièrement la répartition des tâches, de corriger, ajuster si besoin…

L’écoute pleine de l’autre permet d’éviter la surcharge mentale, de veiller au bien-être de chacun.

• Ses messages aux jeunes papas

C’est précieux de trouver un travail qui offre de la flexibilité pour équilibrer au mieux son rôle de père et les obligations professionnelles.

Ludovic a dû refuser des missions de free lance dans le Nord de la France en raison d’un manque de flexibilité, de l’obligation d’être présent sur site à 100%.

Sur ce point, il pense que le modèle de la Belgique est plus souple, plus attractif.

• Ses messages aux employeurs

Le contrôle par les horaires est dépassé et ne marche pas, il ne rime pas avec productivité, ne crée pas d’émulation. Bien au contraire, il démotive les salariés.

Des clés pour motiver les salariés selon lui : bien déléguer ; responsabiliser sur des objectifs de travail et non sur une liste de tâches ; accorder de la flexibilité. Le collaborateur doit pouvoir organiser son travail en autonomie.

C’est du win- win dans un contexte de difficulté à recruter, de pénurie des talents et de grande compétitivité pour les fidéliser.

En conclusion, Ludovic tient à souligner que les 2 parents doivent rester à bord au quotidien pour la bonne santé de la dynamique familiale.

La vie d’une famille repose sur une multitude de tâches quotidiennes. Il est donc essentiel que chacun des parents s’implique.

Je vous invite à écouter Ludovic.

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Je suis un papa impliqué qui sait qu’on n’a qu’une vie et qu’il faut savoir profiter au maximum de ses enfants.

Ces mots sont de Allan Astier que j'accueille à mon micro dans cet épisode de mon podcast.

Il est papa de 3 garçons (10, 8 et 2 ans) et d’une fille de 6 ans.

Sur le plan professionnel, Allan est responsable d’équipe en banque privée dans un grand établissement bancaire français.

Allan a eu son fils aîné à 26 ans.

Il s’est senti devenir père tout d’abord à la maternité lorsque l’aide-soignante lui a montré comment donner le bain, habiller son fils puis l’a invité à le faire lui-même.

Ensuite, lorsqu’il a refusé de sortir prendre un verre avec ses copains après le travail, comme il le faisait auparavant. Parce qu’il avait envie de voir son fils, de jouer avec lui…

Il tient à rendre hommage à son épouse qui a opté pour le travail de nuit en tant qu’infirmière, option qui leur a permis de construire un équilibre satisfaisant.

Il tient également à exprimer sa reconnaissance envers son N+1 qui l’a soutenu lorsqu’il est devenu manager.

Devenir manager est une étape particulière dans une carrière. Le soutien qu’il a reçu l’aide à assumer sa fonction avec sérénité.

Ses messages aux jeunes papas :

• On n’est jamais prêt à être papa. La paternité se construit au quotidien. On grandit aux côtés de son enfant

• La période d’allaitement peut être déroutante et empêcher de trouver sa place de papa. S’investir pleinement dans des tâches est très aidant.

Pour sa part, il a mis en place une sorte de « chasse gardée » : donner le bain, lire des histoires aux enfants avant de dormir, les déposer à l’école…

• S’appuyer sur le télétravail qui offre de la flexibilité et permet de concilier

• Savoir se déconnecter, en particulier lorsqu’on a un temps de transport important

• Savoir bien s’organiser pour ne pas rester tard au travail

• Bien communiquer avec son équipe ou son N+1 sur ses besoins, ses attentes… La communication fluide est la clé pour nourrir la confiance et travailler dans la sérénité

• En tant que manager, être conscient du win- win concernant le soutien à la parentalité de ses collaborateurs

• Savoir prendre du recul sur le stress et ses responsabilités professionnelles

• Participer aux activités dédiées à la parentalité mises en place par l’entreprise

L’arrivée d’un enfant ramène à l’essentiel, au fait qu’on n’a qu’une vie et qu’on ne sauve pas des vies en entreprise.

Comme le montrent des études, les premières années de la vie d’un enfant sont cruciales et nécessitent une présence des parents auprès de lui pour son épanouissement.

Allan veut profiter au maximum de ses enfants.

Je vous invite à écouter Allan.

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Je suis un papa dans l’apprentissage de la vie en partageant mon expérience du social et du développement personnel.

Ces mots sont de Ludovic Collet que j'accueille à mon micro dans cet épisode de mon podcast.

Il est papa d’un garçon de 10 ans.

Sur le plan professionnel, Ludovic est préparateur mental et coach Ikigaï.

En tant que salarié, il a pris son congé paternité dans son intégralité.

Il a pu construire sans difficulté son chemin de père salarié conciliant au mieux vie professionnelle – vie privée.

Son implication dans les tâches domestiques et les responsabilités parentales s’est faite naturellement et dans le dialogue avec la maman. C’est aussi cela, prendre sa place de père.

Son travail d’animateur jeunesse lui a permis de comprendre très tôt la psychologie de l’enfant. Cela l’a grandement aidé à prendre sa place de père.

Déjà adolescent, Ludovic aimait s’occuper des bébés.

Le football est une grande passion pour lui. Dès l’âge de 16 ans, il a accompagné des jeunes dans ce sport.

☘️ Il veut être très présent auprès de son fils car le fait d’avoir lui-même eu un père peu présent l’a fat souffrir.

Il partage beaucoup de choses avec son fils, y compris les outils de développement personnel découlant de ses différentes casquettes professionnelles.

📌 Pour Ludovic, c’est important en tant que parent de laisser de la place à l’école de la vie, aux émotions, à la communication… On apprend à être parent en marchant.

L’écriture, l’introspection, le travail sur lui, ses différentes casquettes l’aident à être un père qui grandit, qui écoute ses émotions et apprend à son fils à écouter les siennes.

Il souhaite que chacun des jeunes qu’il accompagne s’empare des clés qui font sens pour lui.

En tant que coach, il pense que le sujet de la conciliation des temps de vie des pères est davantage évoqué aujourd'hui en coaching qu’autrefois. Les lignes bougent.

Ludovic se lance à 100% dans l’entrepreneuriat après l’avoir cumulé avec son activité salariée à l’Olympique de Marseille. Il souhaite ainsi pouvoir vivre pleinement les moments avec son fils.🌟

-＞Son message : osons tracer notre propre voie de parent, nous libérer des injonctions sociétales sur ce que doit être ou pas un garçon ou une fille, un homme ou une femme.

Je vous invite à écouter Ludovic.

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Je suis un papa qui prend pleinement sa place pour le bien-être de la dynamique familiale

Ces mots sont de Chiheb Nasser que j'accueille à mon micro dans cet épisode de mon podcast.

Il est papa de 2 filles de 3 et 1 ans.

Sur le plan professionnel, Chiheb est fonctionnaire territorial, formateur et passionné de débat public.

Pour Chiheb, la première échographie a été un moment fort en émotions.

Puis à l’accouchement, le fait de voir physiquement son bébé a aussi suscité des émotions particulières, le conduisant à vraiment se sentir devenir père.

Ce qu’il trouve particulièrement beau en tant que parent, c’est le fait de donner beaucoup d’amour pour créer des liens.

Les enfants apprennent aussi aux parents à mieux se connaître.

L’arrivée d’un enfant ramène à l’essentiel. C’est important pour Chiheb de participer pleinement à la maison et d’éviter que son épouse assume trop de responsabilités.

Cette priorité a modifié son rapport au travail et guide aussi le choix de ses activités extra professionnelles.

🌟 Pour Chiheb, le féminisme c’est d’abord prendre pleinement sa part dans les responsabilités domestiques et parentales, cela induit bien sûr d’être également présent en cas de maladies de l’enfant et aux Rdv médicaux.

En matière de féminisme, une femme libre et insoumise comme la romancière Edmonde Charles- Roux (Prix Goncourt) l’a beaucoup inspiré.

Il est également fasciné par le grand esprit de liberté et d’indépendance de l’écrivaine Isabelle Eberhardt qu’il a découverte grâce à la biographie rédigée par Mme Charles- Roux.

🔶 Ses messages pour renforcer la place du père, lui permettre de concilier au mieux :

• Agir sur la mobilité : essayer de réduire le trajet domicile – travail

  
  

• Favoriser, renforcer le télétravail

  
  

• En tant que manager, prendre soin de son propre bien-être, équilibre, pour être en mesure de prendre soin du bien-être au travail de ses équipes

  
  

• Être conscient du sujet de la charge mentale des femmes pour prendre pleinement sa part en tant que père car c’est ainsi qu’on agit pour le bien-être du foyer

  
  

• Oser être féministe.

. Je vous invite à écouter Chiheb.

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Je suis un papa impliqué qui souhaite que la société évolue dans le bon sens : place du père renforcée et coparentalité réelle.

Ces mots sont de Anton Hulin - Fizet que j'accueille à mon micro dans cet épisode de mon podcast.

Il est papa d’un garçon de 7 mois.

Sur le plan professionnel, Anton est ingénieur chez Electra, entreprise de mobilité électrique.

Il s’est senti d’abord devenir père lorsqu’il a senti son fils bouger dans le ventre de sa mère ; puis à la naissance, lorsque son fils a attrapé son doigt.

Il tient à rendre hommage à la sage-femme qui en amont l’a aidé à se préparer à son rôle de père, l’a outillé pour soutenir son épouse pendant sa grossesse et post accouchement.

En tant que salarié, il a pu prendre son congé paternité dans son intégralité, en une seule fois.

Il est reconnaissant envers son employeur pour :

* Le maintien de son salaire à 100% alors qu’il n’avait pas encore 1 an d’ancienneté.

* Le soutien moral (un mois de réelle coupure des responsabilités professionnelles).

Ces actions de soutien à la parentalité sont vraiment précieuses pour accueillir sereinement son enfant et construire son chemin de père salarié.

Le congé paternité offre une bulle à 3 permettant de créer le lien père- fils, d’aider la mère à récupérer post accouchement et de construire la nouvelle dynamique familiale.

On apprend à être père en marchant. Les échanges d’expériences entre pères sont également très utiles.

Les clés qui facilitent au quotidien la conciliation de la vie professionnelle et de la vie familiale :

• La priorité donnée par l’employeur à l’atteinte des objectifs plutôt qu’au présentéisme ; cela offre de l’autonomie dans l’organisation du travail.

Avec l’arrivée d’un enfant, on apprend à travailler différemment.

• Le télétravail qui offre de la flexibilité, permet de s’adapter au rythme de l’enfant, par exemple pouvoir le récupérer plus tôt chez l’assistance maternelle

• Le dialogue régulier au sein du couple sur les besoins d’ajustement des tâches et des responsabilités en fonction de l’agenda professionnel de l’un et de l’autre.

Par ailleurs, son épouse et lui ont la chance de pouvoir solliciter l’aide des grands-parents en cas de besoin.

Ses messages pour renforcer la place du père :

• Allonger le congé paternité, la durée de 28 jours restant courte même s’il s’agit d’une avancée par rapport à avant 2021

• Rendre également obligatoire la seconde période de congé paternité

• Prévoir 2 semaines de congé pour le père avant le terme prévu pour la naissance. Cela permettrait de :

- Mieux organiser la passation des dossiers au sein de l’entreprise

- Assurer la continuité des missions

- Se préparer avec sérénité à l’arrivée de l’enfant

La paternité apporte beaucoup de bonheur à Anton.

Il souhaite que la société évolue dans le bon sens : en s’investissant davantage à la maison, les pères favorisent l’épanouissement des enfants et des mères et contribuent à faire de l’égalité professionnelle une réalité.

Anton est très attaché à l’égalité. Suite à leur mariage, son épouse et lui ont accolé leurs deux noms.

La coparentalité réelle pour lui c’est aussi, symboliquement, que leur enfant porte aussi leurs 2 noms.

Il aimerait être un papa très présent.

Je vous invite à écouter Anton.

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Je suis un papa qui a envie d’être pleinement présent dans la vie de sa fille.

Ces mots sont de Cyr Raphaël Permalama que j'accueille à mon micro dans cet épisode de mon podcast.

Il est papa d’une fille de 2 ans.

Sur le plan professionnel, Cyr est coach professionnel et formateur en personal branding.

Il a toujours rêvé d’être père. Il s’est surtout senti devenir père après l’accouchement, lorsqu’on lui a donné sa fille et qu’elle a posé ses yeux sur lui.

En tant que salarié, il a pu prendre son congé paternité dans son intégralité, en une seule fois.

Il a eu un employeur soutenant la conciliation vie professionnelle – vie privée des collaborateurs.

Cyr reconnaît que l’arrivée d’un enfant bouleverse la vie du salarié, le conduit à revoir ses priorités.

Pour lui, c’est important d’exprimer ses besoins à l’employeur, dès la phase de recrutement.

Pour sa part, il a indiqué lors de l’entretien de recrutement que son épouse et lui attendaient un

bébé. Sa fille est née un mois après son recrutement.

Il s’est récemment installé comme coach en libéral, pour renouer avec un métier qui l’a toujours habité.

Être entrepreneur lui permet d’avoir le maximum de temps avec sa fille.

Entant que coach, il souhaite notamment partager le retour d’expérience suivant : la question de la conciliation vie pro- vie privée arrive souvent dans l’accompagnement, c’est au cœur de la vie de chacun, y compris des pères.

Ses messages : prendre le temps d’apprendre à être papa, s’écouter, s’ajuster en fonction des besoins de son enfant.

C’est essentiel de trouver sa manière à soi de construire son chemin de père, de décider d’être le père qu’on a envie d’être et de l’être.

Lui, il a envie d’être un père pleinement présent, qui donne de l’amour.

Je vous invite à écouter Cyr.

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Je suis un papa célibataire heureux qui souhaite que l’administration cesse de lui demander où est la maman ? Oui, il peut aussi arriver que la maman se volatilise.

Ces mots sont de Nawfel Guemazi que j'accueille à mon micro dans cet épisode de mon podcast.

Il est papa d’une fille de 11 ans. Papa célibataire.

Sur le plan professionnel, Nawfel est Asset Manager opérationnel et Responsable de la Gestion locative chez CCR Groupe.

Il a tout de suite su comment prendre sa place de père à la naissance de sa fille.

Ayant lui-même été élevé par une mère célibataire, il s’est inspiré de ce qu'elle lui a transmis en l’adaptant bien sûr aux besoins de sa fille.

Il est reconnaissant envers son employeur qui a toujours été très soutenant, compréhensif.

Au-delà de son congé paternité, il a en effet bénéficié d’autorisations d’absences lorsque c’était nécessaire pour les Rdv médicaux de sa fille qui est née avec un souci de santé (aujourd’hui résolu).

Sa hiérarchie lui fait confiance et reconnaît sa performance puisqu’il a toujours rempli ses objectifs.

En tant que manager lui-même, il fait lui aussi preuve de compréhension et de flexibilité à l’égard de ses collaborateurs et a développé une communication fluide concernant la conciliation vie professionnelle – vie privée de chacun. C’est essentiel d’écouter les attentes/besoins des salariés, c’est du win- win.

Il regrette que l’administration soit moins compréhensive et soutenante : il a l’impression de n’être qu’un parent secondaire voire un simple contact aux yeux de l’administration.

Par exemple, son nom n’apparait pas sur les factures de la cantine scolaire alors même qu’il a expliqué qu’il est parent célibataire, que la maman est partie sans laisser d’adresse et que c’est lui seul qui règle ces factures, gère tout.

A l’hôpital, il a également entendu : « ce serait bien d’appeler la maman… ».

C’est très déplaisant de ne pas être entendu en tant que papa célibataire.

Ses messages :

🔹Au parent salarié : exprimer clairement ses besoins à son employeur, être concret

Le parent célibataire a des problématiques spécifiques en termes de temps, charge mentale notamment pour les démarches administratives, les Rdv médicaux...

🔹A l’employeur : comprendre que certaines problématiques s’imposent à ses parents salariés, montrer de la flexibilité, faire confiance au salarié parent dans l’atteinte de ses objectifs.

🔹 A l’administration : offrir de l’aide psychologique aux parents célibataires

Être parent solo, c’est devoir bien mener tout de front, c’est avoir une vie à 100 à l’heure, c’est faire preuve de beaucoup de résilience.

La souffrance psychique du parent célibataire est une réalité.

🔹 Du soutien, et une meilleure compréhension sont également nécessaires :

- de la part de l’administration : école, mairie, hôpital…

- … mais aussi des collègues, des managers, des proches, amis...

Nawfel est un papa heureux, fier de grandir aux côtés de sa fille.

Je vous invite à l'écouter.

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