Choses à Savoir SCIENCES

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Episodes
  • Pourquoi le sang et l'urine pourraient servir à construire des habitations sur Mars ?
    Mar 6 2025

    La perspective de missions habitées vers Mars soulève des défis majeurs, notamment en matière de construction d'habitats capables de protéger les astronautes des conditions extrêmes de la planète rouge. Transporter des matériaux de construction depuis la Terre étant coûteux et complexe, les scientifiques explorent des solutions utilisant les ressources disponibles sur place, une approche connue sous le nom d'utilisation des ressources in situ (ISRU).


    Le régolithe martien comme matériau de base


    Le sol martien est recouvert d'une couche de poussière et de fragments rocheux appelée régolithe. Abondant et accessible, le régolithe est envisagé comme composant principal pour la fabrication de structures sur Mars. Cependant, pour en faire un matériau de construction solide, il nécessite un liant efficace.


    Inspiration des techniques de la Rome antique


    Les Romains de l'Antiquité utilisaient des additifs organiques, tels que le sang animal, pour améliorer les propriétés mécaniques de leurs matériaux de construction. Cette pratique augmentait la résistance et la durabilité de leurs édifices. S'inspirant de cette méthode, des chercheurs ont proposé d'utiliser des fluides corporels humains, notamment le sang et l'urine, comme liants pour le régolithe martien. Cette approche vise à créer un béton martien robuste en exploitant les ressources humaines disponibles sur place.


    Propriétés des fluides corporels comme liants


    Le sang humain contient des protéines, telles que l'albumine, qui possèdent des propriétés adhésives. Lorsqu'elles sont mélangées au régolithe, ces protéines peuvent former des liaisons solides entre les particules, produisant un matériau comparable au béton. De même, l'urine contient de l'urée, une substance capable de dénaturer les protéines et d'améliorer leur capacité à lier les particules solides. L'ajout d'urine au mélange pourrait ainsi renforcer davantage le matériau obtenu.


    Avantages et défis de cette approche


    L'utilisation de fluides corporels présente plusieurs avantages :


    - Réduction de la dépendance aux ressources terrestres : en exploitant des matériaux disponibles sur Mars et produits par les astronautes eux-mêmes, cette méthode diminue le besoin d'approvisionnements depuis la Terre.


    - Production continue de matériaux : les astronautes génèrent quotidiennement des fluides corporels, offrant une source régulière de liant pour la construction.


    Cependant, cette approche soulève également des défis :


    - Quantité de fluides nécessaire : la production de volumes suffisants de sang et d'urine pour des constructions à grande échelle pourrait être contraignante et affecter la santé des astronautes.


    - Aspects éthiques et psychologiques : l'idée d'utiliser des fluides corporels dans les matériaux de construction peut susciter des réticences et nécessite une acceptation culturelle et individuelle.


    Perspectives futures


    Bien que prometteuse, cette technique nécessite des recherches supplémentaires pour évaluer sa faisabilité pratique et son impact sur la santé des astronautes. Parallèlement, d'autres solutions sont explorées, telles que l'utilisation de bactéries ou de champignons pour produire des liants biologiques, ou encore la mise au point de polymères synthétiques à partir de ressources martiennes. L'objectif ultime est de développer des méthodes de construction durables et efficaces, permettant l'établissement de colonies humaines autonomes sur Mars.


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  • Notre galaxie va-t-elle être “avalée” par un trou noir ?
    Mar 5 2025

    Des chercheurs du Harvard & Smithsonian Center for Astrophysics ont récemment mis en évidence des indices suggérant la présence d'un trou noir supermassif, estimé à environ 600 000 fois la masse du Soleil, au sein du Grand Nuage de Magellan (GNM). Cette galaxie naine, satellite de la Voie lactée, est en orbite autour de notre galaxie et se rapproche progressivement, ce qui pourrait, à terme, conduire à une fusion galactique.


    Détection indirecte par les étoiles hypervéloces

    Les trous noirs, en particulier ceux qui ne sont pas en phase d'accrétion active de matière, sont difficiles à détecter directement en raison de leur nature invisible. Cependant, leur présence peut être inférée par leurs effets gravitationnels sur leur environnement. Dans cette étude, les chercheurs ont analysé le mouvement d'étoiles dites "hypervéloces" : des étoiles se déplaçant à des vitesses exceptionnellement élevées, suffisantes pour échapper à l'attraction gravitationnelle de la Voie lactée.


    Parmi les étoiles hypervéloces étudiées, neuf semblaient provenir du GNM. Pour qu'une étoile atteigne une telle vitesse, une interaction gravitationnelle avec un objet extrêmement massif est nécessaire. Les calculs des chercheurs indiquent qu'un trou noir d'environ 600 000 masses solaires pourrait être responsable de l'accélération de ces étoiles.


    Implications pour l'avenir galactique

    Le GNM est en orbite autour de la Voie lactée et se rapproche lentement de notre galaxie. Les modèles astrophysiques prédisent qu'une collision et une fusion entre le GNM et la Voie lactée pourraient se produire dans environ 2 milliards d'années. Si le trou noir supermassif du GNM existe, cette fusion galactique pourrait entraîner une interaction entre ce trou noir et Sagittarius A, le trou noir supermassif situé au centre de la Voie lactée.


    Une telle interaction pourrait avoir des conséquences significatives, notamment la fusion des deux trous noirs, générant des ondes gravitationnelles détectables et modifiant la dynamique stellaire au sein de la galaxie résultante. Cependant, ces événements se dérouleraient sur des échelles de temps extrêmement longues et n'auraient pas d'impact direct sur notre système solaire à court terme.


    Précautions et perspectives futures

    Bien que ces découvertes soient intrigantes, elles reposent sur des déductions indirectes. Des observations supplémentaires et des études plus approfondies sont nécessaires pour confirmer l'existence de ce trou noir supermassif dans le GNM. Les futures missions d'observation, notamment celles utilisant des instruments de détection d'ondes gravitationnelles, pourraient fournir des preuves plus directes et enrichir notre compréhension des interactions entre galaxies et des trous noirs supermassifs qu'elles abritent.


    En résumé, la possible existence d'un trou noir massif dans le Grand Nuage de Magellan, se rapprochant de la Voie lactée, ouvre de nouvelles perspectives sur l'évolution future de notre galaxie et les phénomènes astrophysiques associés aux fusions galactiques.


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    2 mins
  • Combien de fois faut-il faire l’amour pour être heureux (selon la science) ?
    Mar 4 2025

    La fréquence des rapports sexuels au sein d’un couple est souvent perçue comme un indicateur de satisfaction et de bonheur. Une étude canadienne, publiée dans la revue Social Psychological and Personality Science, a cherché à comprendre dans quelle mesure le sexe influence le bien-être. Contrairement à l’idée reçue selon laquelle « plus c’est fréquent, mieux c’est », les résultats montrent qu’au-delà d’une fois par semaine, l’augmentation de la fréquence ne procure pas de bénéfice supplémentaire en termes de bonheur.


    L’étude et ses résultats

    L’étude s’est appuyée sur l’analyse des données de plus de 30 000 Américains sur une période de 40 ans. Les chercheurs ont examiné le lien entre la fréquence des rapports sexuels et la satisfaction relationnelle. Il en ressort que :

    - Les couples ayant des rapports sexuels au moins une fois par semaine se disent plus heureux que ceux qui en ont moins.

    - Cependant, au-delà d’un rapport hebdomadaire, le niveau de bonheur ne s’améliore pas davantage.


    Ces résultats suggèrent que la relation entre fréquence sexuelle et bonheur suit une courbe ascendante jusqu’à un point de saturation, après lequel l’augmentation du nombre de rapports n’a plus d’impact significatif.


    Pourquoi une fois par semaine suffit ?

    L’explication repose sur plusieurs facteurs :

    1. Équilibre entre désir et routine

    - Avoir des relations sexuelles régulièrement permet de maintenir l’intimité et la connexion émotionnelle.

    - Une fréquence trop élevée pourrait transformer le sexe en une obligation plutôt qu’un plaisir spontané.


    2. Qualité vs quantité

    - Ce n’est pas tant la fréquence qui importe, mais plutôt la qualité des rapports et leur capacité à renforcer le lien entre partenaires.

    - Un couple qui a des relations sexuelles de qualité une fois par semaine peut être plus satisfait qu’un autre ayant des rapports plus fréquents mais moins épanouissants.


    3. Facteurs psychologiques et émotionnels

    - L’intimité ne repose pas uniquement sur le sexe mais aussi sur la communication, le respect et le partage.

    - Une connexion émotionnelle forte joue un rôle essentiel dans la satisfaction globale du couple.


    Conclusion

    Faire l’amour une fois par semaine semble être le juste équilibre entre maintenir une intimité forte et éviter la pression d’une fréquence trop élevée. Cependant, chaque couple est unique, et l’important reste d’être en phase avec les désirs et besoins de chacun.


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