• UnPointCinq, « média de l’action climatique au Québec », remporte un prix à Paris
    Nov 9 2024

    Les médias sont de plus en plus nombreux à parler d’environnement. Certains sont même spécialisés sur les enjeux écologiques, comme UnPointCinq, qui a reçu début octobre un prix francophone de l’innovation dans les médias. Clémence Lallox, sa cofondatrice, est l'invitée de L’atelier des médias.

    UnPointCinq a été lancé en 2011 au Québec en partant du constat que les médias parlaient d’écologie principalement sous l’angle des catastrophes. Le nom de ce média fait référence à +1,5 °C, objectif le plus ambitieux de hausse de la température d’ici à la fin du siècle évoqué lors de l’accord de Paris, scellé en 2015.

    Début octobre 2023, UnPointCinq est arrivé en 2e position (sur 3) du Prix francophone de l’innovation dans les médias, décerné par l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), Reporters sans frontières (RSF) et France Médias Monde, maison-mère de RFI.

    Au micro de L'atelier des médias, la cofondatrice d'UnPointCinq Clémence Lalloz précise le positionnement éditorial de son média, la façon dont il s'est structuré, comment il se finance, et quels sont ses défis.

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    23 mins
  • Les médias conservateurs américains et Donald Trump : toute une histoire
    Nov 2 2024

    Alors que la campagne présidentielle est sur le point de s’achever aux États-Unis, L'atelier des médias reçoit un spécialiste de l’écosystème des médias conservateurs américains. Sébastien Mort publie Ondes de choc, un livre qui permet de mieux comprendre l’ascension de Donald Trump et l’atout que ces médias représentent dans sa campagne de reconquête du pouvoir.

    Mardi 5 novembre sera le dernier jour pour les citoyens américains qui souhaitent voter pour choisir qui sera leur président pour les quatre prochaines années.

    En pleine dernière ligne droite entre la démocrate Kamala Harris et le républicain Donald Trump, le débat politique est extrêmement polarisé dans le pays, et l’ordre du jour est donné par les meetings politiques et les sorties médiatiques des candidats. Mais aussi par la façon dont les médias s’emparent de sujets pour les mettre à la une.

    Sébastien Mort est maître de conférences en sociétés et cultures des États-Unis à l’université de Lorraine et membre du CREM, le centre de recherche sur les médiations. Il vient de publier Ondes de choc – Histoire médiatique et politique de la radio conservatrice aux États-Unis, aux éditions de l'Université de Bruxelles.

    Dans cette émission, il est question spécifiquement des médias conservateurs américains. De la façon dont les talk-shows radiophoniques – dont celui de l’animateur Rush Limbaugh – se sont installés dans le débat public et de leur rôle dans l’ascension de Donald Trump… et dans sa tentative de retour à la présidence des États-Unis d'Amérique – avec l'appui de télévisions comme FOX News, One America News Network (OANN) et Newsmax.

    Vous pouvez aussi, sur le site The Conversation, lire l'article publié par Sébastien Mort.

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    32 mins
  • Femmes dans les médias : l'initiative sénégalaise InfoElles récompensée à Paris
    Oct 26 2024

    Le média sénégalais InfoElles a été récompensé début octobre 2024 du 3e Prix francophone de l’innovation dans les médias, décerné par l’OIF, RSF et France Médias Monde. La journaliste Alice Djiba, fondatrice et directrice exécutive d’InfoElles, présente au micro de L'atelier des médias son initiative qui œuvre pour une meilleure représentation et représentativité des femmes.

    Au Sénégal, un média promeut les droits des femmes et les actions menées par les femmes.

    InfoElles agit pour une meilleure représentation et une meilleure représentativité des femmes dans l’espace médiatique sénégalais. Ça lui a valu d’être l’un des lauréats 2024 du Prix francophone de l’innovation dans les médias, décerné par l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF), Reporters sans frontières (RSF) et France Médias Monde, maison-mère de RFI

    La fondatrice d’InfoElles, Alice Djiba, journaliste et entrepreneure, explique dans L'atelier des médias : « Il faut savoir que l'environnement entrepreneurial, au Sénégal, notamment dans les médias, n'est pas assez développé parce que, il faut le reconnaître, les médias sénégalais sont en partie créés par des hommes d'affaires. Pour être journaliste et créer un média, c'est très très difficile si l'on sait que les moyens déjà ne sont pas là et il n'y a pas l'accompagnement derrière pour que des journalistes puissent mettre en place des médias qui pourront être viables, mais également qui pourront faire des productions journalistiquement vraiment pures et dures. Que ça ne soit pas seulement le gain derrière. Mais qu'on puisse également impacter de manière positive la société. »

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    25 mins
  • « Usbek & Rica » devient « FUTU&R » : conversation avec Blaise Mao, rédacteur en chef
    Oct 19 2024

    La revue trimestrielle française Usbek & Rica change de formule mais aussi de nom pour s’appeler Futur. Sa ligne éditoriale reste axée sur la prospective. Et son modèle économique, qui s'appuie sur un studio qui réalise des activités pour des marques ou institutions, lui permet de poursuivre son aventure éditoriale.

    En septembre 2010, Blaise Mao était venu présenter Usbek & Rica dans L'atelier des médias. Quatorze ans plus tard, le magazine dont il est le rédacteur en chef change de nom et devient FUTU&R. Propriété depuis 2022 du groupe d'édition CMI France, ce média multiplateforme poursuit sa mue et son regard de prospective.

    De retour au micro de L'atelier des médias, Blaise Mao explique : « Le nom Usbek & Rica reste intriguant pour beaucoup de gens. Même si ça fait 15 ans qu'on est là, même si on a eu le temps d'installer la marque, on est toujours obligé de rappeler l'histoire d’Usbek & Rica[...] ces deux petits personnages des Lettres persanes de Montesquieu, un livre sur l'étonnement philosophique. Nous, on aimait l'idée de faire de l'étonnement philosophique une démarche journalistique et on s'est dit, en fait, c'est plus simple : Usbek & Rica, le magazine qui explore le futur devient Futur, le magazine d'Usbek & Rica. »

    « Et puis il y a aussi la volonté de d'outiller nos lecteurs, de construire ce futur ensemble, en leur donnant des prises, des pistes pour le faire. Nouveau nom, nouvelle formule, nouvelle baseline aussi, “prenez-le en main”, qui est évidemment un jeu de mots sur l'objet papier auquel on croit toujours [...]. Et évidemment, “prenez-le en main” parce qu’il faut que ce magazine soit utile. [...] On va vous aider à esquisser des chemins possibles, on va faire des propositions, on va montrer des futurs incarnés, montrer des futurs un peu plus vivants. Il y a toujours des idées nouvelles dans Usbek & Rica, ça fait partie de notre promesse, de notre héritage, mais il y a aussi des pistes pour inventer ensemble, construire ensemble, aider nos lecteurs à construire eux-mêmes aussi, de leur côté, un futur qui soit un peu plus désirable que notre présent. »

    Plus d'information sur le site d'Usbek & Rica.

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    43 mins
  • Pourquoi Mediapart a nommé une « responsable éditoriale aux questions raciales »
    Oct 12 2024

    Depuis septembre 2024, le site d'information français Mediapart dispose d'une responsable éditoriale aux questions raciales. Sabrina Kassa, journaliste et éditrice à Mediapart, explique au micro de L'atelier des médias pourquoi sa rédaction a fait ce choix et détaille les contours de son poste.

    Mediapart avait déjà, une journaliste responsable éditoriale aux questions de genre – nous l'avions reçue en 2020. Cette rédaction a maintenant, en la personne de Sabrina Kassa, une responsable éditoriale aux questions raciales.

    Dans L'atelier des médias de RFI, elle explique pourquoi la notion de race – sans fondement scientifique pour l’homme – est dans l'intitulé de son rôle éditorial : « Parce que on considère que la race va bien au-delà de la question ethnique. La question ethnique est liée aux identités, ce sont des caractéristiques auxquelles les gens s'identifient et qui sont liées à leur histoire, à leur langue, à toutes sortes de productions culturelles. La race, c'est quelque chose qui est imposé, qui est assigné aux autres et qui est dévalorisante. C'est à dire que c'est une assignation sociale ou symbolique et qui vise en fait à positionner des personnes dans l'échelle sociale donc ça ne raconte pas la même chose. La race s'applique aussi d'une façon beaucoup plus diffuse dans la société. C'est une façon de répartir les responsabilités. Par exemple où les personnes blanches vont être plus validées, et les personnes noires ou ou arabes ou perçues comme autres vont être considérées un peu moins aptes, moins légitimes pour assumer ce genre de poste. C'est ça en fait la race. »

    Sabrina Kassa a déjà annoncé travailler sur deux chantiers. Le premier, c’est l’utilisation des mots, car ils peuvent parfois être l’objet de batailles idéologiques. Un glossaire et un guide des bonnes pratiques sur ces questions sont donc en cours de rédaction à Mediapart. Deuxième chantier, l’évaluation des biais dans leur traitement éditorial pour avoir une vigilance et donc s'interroger sur les angles choisis, les personnes interviewées et leur rôle en lien avec le sujet.

    En début d'émission, nous diffusons quelques paroles de journalistes recueillies début octobre à Marseille durant le festival de l’Association des journalistes antiracistes et racisés (Ajar).

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    33 mins
  • Balobaki Check primé pour son info vérifiée envoyée sur WhatsApp
    Oct 5 2024

    Lancé en 2022 en République démocratique du Congo (RDC), Balobaki Check s’est illustré dans la vérification des faits en utilisant WhatsApp, notamment en période électorale. Cette initiative vient de remporter le Prix francophone de l’innovation dans les médias, décerné par l’OIF, RSF et France Médias Monde. L'atelier des médias reçoit la journaliste Ange Kasongo, fondatrice et éditrice en chef de Balobaki Check.

    Jeudi 3 octobre, L'atelier des médias s’est installé à la Gaîté lyrique, à Paris, pour enregistrer une émission durant le festival de la Francophonie.

    C'était l'occasion de recevoir Ange Kasongo, fondatrice de Balobaki Check, qui a remporté le 1er prix de la 8e édition du Prix francophone de l'innovation dans les médias, décerné par l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), Reporters sans frontières (RSF) et France Médias Monde, maison-mère de RFI.

    À l’occasion du processus électoral de 2023 en RDC, Balobaki Check a diffusé des lettres d’informations faisant la chasse aux infox à partir des principaux foyers de désinformation que sont les réseaux sociaux et les boucles fermées comme WhatsApp.

    Dans cette émission, Ange Kasongo revient sur son parcours et raconte l'aventure de Balobaki Check, qu'elle a fondé après avoir constaté les besoins de vérification d'informations en RDC.

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    27 mins
  • Avec 2050NOW, Les Échos-Le Parisien entend incarner la transition écologique
    Sep 28 2024

    Adossé au groupe Les Échos-Le Parisien, 2050NOW se présente comme un média d’information et de formation sur la transition écologique qui met en avant des solutions. Son offre éditoriale prend la forme de vidéos sur Instagram, TikTok et YouTube mais aussi des newsletters. Aude Baron, co-fondatrice et rédactrice en chef de 2050NOW, le présente dans L’atelier des médias.

    « Notre enjeu, c'est qu'en fait on aide les gens à comprendre, on partage des solutions et on met en avant des personnes qui font, c'est-à-dire qu'on se veut très concrets. Notre positionnement, c'est d'être complémentaires par rapport à de très nombreux médias qui existent et qui eux sont sur la dénonciation – qui est nécessaire. Mais une fois qu'on a dénoncé, une fois qu'on a pu avoir cet électrochoc, on ne sait pas forcément comment, quoi faire. Et c'est là où nous on arrive pour exposer des solutions (...), proposer des inspirations pour mettre chacun et chacune en mouvement », explique Aude Baron, rédactrice en chef de 2050NOW, créé sous les auspices du groupe Les Échos-Le Parisien, propriété de LVMH.

    Plus d'informations sur 2050now.com.

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    24 mins
  • États généraux de l'information : quand l'INA fait de la prospective
    Sep 21 2024

    Les États généraux de l'information ont publié, il y a quelques jours en France, leurs propositions et recommandations. C'est dans ce cadre que l'Institut national de l'audiovisuel a rédigé un rapport de prospective sur le monde de l'information en 2050. L'atelier des médias a reçu la directrice générale déléguée de l'INA, Agnès Chauveau, pour en discuter.

    Le rapport final des États généraux de l’information – réunis à la demande du président français Emmanuel Macron – a été rendu public le 12 septembre, après plus de 9 mois de travaux. Le texte contient pas moins de 350 pages. 15 propositions et 2 recommandations pour améliorer la qualité de l’information.

    Dans le cadre de ces EGI, l’Institut national de l’audiovisuel a produit un rapport de prospective sur le monde de l’information en 2050, en partant du postulat que cinq chocs décisifs — technologique, économique, politique, sociétal et écologique — façonneront le monde de l’information dans vingt-cinq ans.

    Au micro de L'atelier des médias de RFI, la directrice générale déléguée de l'INA Agnès Chauveau présente les trois scénarios imaginés : un âge d’or de l’information (le plus optimiste), la mort de l’information (le plus pessimiste) et une information éclatée (scénario médian).

    Durant cet entretien qui dure plus de 35 minutes, il est aussi question de la mue de l'INA en producteur de contenus. « L'INA est devenu un média patrimonial parce que toutes ces archives qui sont conservées permettent d'éclairer l'actualité », explique Agnès Chauveau. « On pense qu'effectivement, la profondeur historique manque souvent dans la contextualisation de l'actualité. C'est le petit plus que nous apportons au quotidien », ajoute-t-elle.

    L'INA réalise d'excellentes audiences sur le numérique. Cela s'est tout particulièrement vu durant les Jeux olympiques de Paris 2024 sur Instagram et TikTok. « Ça nous a permis de conquérir des publics très jeunes. Le fait d'aller sur les réseaux sociaux, en fait, nous permet de conquérir ce public et je crois que c'est très important de donner un peu de contexte et un peu d'histoire et à ces publics beaucoup plus jeunes. C'est pour ça qu'on a voulu se détacher absolument de cette fibre de la nostalgie qui nous collait un petit peu à la peau et qu'on s'est dit non, le en fait, ces vidéos d'archives, cette histoire, ce n'est pas simplement de la nostalgie, ça nous permet de comprendre le passé et mieux comprendre le passé nous permet d'analyser le présent », analyse la directrice déléguée de l'INA.

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    38 mins